Bonanza a recruté sur les réseaux sociaux avec succès pour Eurial

Se définissant comme une spécialiste du recrutement nouvelle génération, la start-up Bonanza propose aux entreprises d’investir de façon méthodique les réseaux sociaux afin d’élargir leur champ du possible, notamment pour recruter des postes sous tension. Elle a ainsi travaillé avec Eurial, filiale lait du groupe coopératif Agrial, qui a pu à ce jour embaucher cinq techniciens de maintenance par cette voie.

Des critères géographiques peuvent être appliqués

Se positionnant en complément des méthodes de recrutement classiques, cette start-up a pour ambition de proposer un nouveau vivier de candidats en les accostant avec des visuels envoyés sur les comptes des réseaux sociaux de personnes identifiées par des algorithmes, mais sans utiliser de critères pouvant être discriminatoires afin de respecter les normes du RGPD.

« Nous pouvons toucher des profils de 18 à 65 ans et introduire des critères géographiques qui permettent de délimiter des zones de recherche », souligne Mathieu Marziou, un des deux cofondateurs de Bonanza (le second étant Franck Magnan). Ainsi, pour Eurial, des postes de technicien de maintenance industrielle ont été cherchés en Normandie, dans le Finistère, en Poitou-Charentes et dans le Grand Est.

Un questionnaire de préqualification

Les candidats potentiels vont donc pouvoir visualiser une pub emploi qui va s’insérer entre les publications de leur réseau de relations. Les visuels sont conçus de façon à se démarquer avec, par exemple, une animation, une touche d’humour, etc.

À partir du visuel, les personnes intéressées entrent dans un tunnel de candidatures qui va les amener à se faire préqualifier sur la base d’un questionnaire établi avec des critères définis par l’entreprise qui recrute. Un CV peut même être joint à la réponse au questionnaire.

20 % des préqualifiés ont été retenus

Dans le cas d’Eurial, les résultats sont très encourageants : l’objectif initial d’atteindre les 50 à 70 candidats a été largement dépassé avec 120 candidatures en deux mois et 82 % d’entre elles ont pu rentrer dans le process de recrutement après l’étape de préqualification. Et 20 % des candidats préqualifiés ont été embauchés (cinq à ce jour) ou intégrés dans le vivier de candidatures de l’entreprise.